Monsieur le confinement,
Depuis le début de cet enfermement et malgré tous nos efforts, mon mari et moi-même ne sommes pas parvenus à nous disputer et n’avons par conséquent pas eu le plaisir de nous réconcilier sur l’oreiller.
Je vous invite donc à cesser immédiatement cette séquestration virale afin de nous permettre de trouver un élément extérieur susceptible de nous emmener à la confrontation. Pour exemple : une paire de fesses ou un regard trop appuyé.
Grâce à votre amnistie, nous pourrions goûter aux joies de la réconciliation horizontale.
Bien à vous,
Florence
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